Sortir dehors, enfin, sans papier et sans permission… Je suis coiffée de cette incertitude comme un syndrome post-traumatique. Il me faut me ré-habituer au dehors, à l’étranger, à l’oeil méfiant au dessus du masque, à l’écart peureux du passant. Il flotte encore une odeur de cookies dans la maison, le puzzle qu’on ne range plus parce qu’on le faisait tous ensemble, le nid est encore chaud et garni. L’extérieur incertain. Sortir oui mais tout doucement, et surtout ENFIN se retrouver un peu seule.